Satyre au cœur de flamme, enfeuillé de larmes de sang
Tourne, tourne en spirale dextrogyre, glaive carné brandi à la face grimaçante du premier gardien.
Nœuds de chair, silhouette végétale, branches écartelées par le désir faerique.
Tourne, tourne, en œuf ophidien, cornes dressées vers la matrice sylvestre.
Centaure nimbé de nuit, couronné de Lune Lierre
Cœur sombre de l’innocence, en offrande immuable
Dans le temple du corps dressé pour le voyage.
Tourne, tourne en claquement de fouet, en battement de cheval-tambour
Dans le rêve des pierres, dans le cri de l’arbre
Possédé scintillant en reptations sensuelles
Dépose le baiser de ton âme sur le pied de la Déesse.
AD- 2002 ev.