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Les Cris du Faune

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Mercredi (09/07/03)

Chant du Départ

A mon père

Loin du Fracas de la vie Profane

Loin des armures que nous greffe la vie

Loin des peines et des blessures

Envole-toi vers la voûte étoilée,

Casse la corde d’argent

Et que l’Amour infini te vête d’azur

Et de liberté.

Envole-toi comme le rire d’un petit enfant

Comme une fleur sous la caresse du soleil

Comme un poète inspiré par la Lune,

Guidé par les prières des tiens,

Libre et Pur, part rejoindre dans la joie

L’infinie tendresse de la Grande Déesse.

AD - 1992 EV.

J'ai écrit ce petit texte la nuit qui a suivi la mort de mon père, quelques jours avant mon anniversaire et après le sien. Je me souvient de cette nuit comme celle d'hier. Pour tromper mon chagrin, j'ai passé la nuit à déclamer de la poésie à haute voix, fumer des clopes et boire du vin. Deux textes ont suivi, entre des gribouillages incohérents, celui ci est le premier.

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Ecrit par Amorgen, a 12:19 dans la rubrique "Poésies profanes".


Jeudi (03/07/03)

La Danse d'Ygrene

Comme une lame de Tolède tordue de flammèches,
Les pieds fauves fouettant l’arôme de l’air brûlant,
Elle avance, tour à tour vestale aux bras blancs,
Putain offerte aux baisers d’hommes aux cœurs rêches.

Modelant l’espace de son corps ophidien
Elle crée des vides comblés de désirs vains ;
De ses yeux semble naître une étrange peinture
Dont le pinceau serait son ardente chevelure.

Alors chaque guerrier martèle la table de bois,
Un brasier dans la gorge, un soupir dans la voix,
Et Ygrène tourne telle un oiseau blessé.

Puis quand survient l’éclair aigu d’une épée
Elle tombe à genoux, fragile silhouette
Inconsciente du désir des regards qu’on lui jette.

AD - 91.ev.

Je n'ai jamais réussi à trouver comment modifier le dernier vers de la dernière strophe, qui ne m'a jamais satisfait. C'est d'un frustrant.... Cet essai de sonnet m'a été inspiré par une scène du film "Excalibur" de John Boorman.

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Ecrit par Amorgen, a 08:52 dans la rubrique "Poésies profanes".


Lundi (23/06/03)

Samarcande

 

A Omar Khayyam.

Où sont donc enfuis les rêves de Samarcande,

Dans l’argile des potiers, le souffle d’un roi

Dans le feu du marchand où craquent les amandes,

Où dans mes larmes qui ne brillent que pour toi ?

AD - 1990 ev.

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Ecrit par Amorgen, a 11:48 dans la rubrique "Poésies profanes".


Bleu

Bleu,

Bleu d’acier, bleu de soie

Bleu d’ivresse quand éclate un rire d’elfe

Bleu noir, bleu reine

Glace intense, cathédrale où couve un feu d’étoiles.

Comme une voyelle de Rimbaud

Chantée sur un rythme lent

Azur extrême.

Flânerie sur un chemin d’Islande

Course de goélands sur la crête des vagues,

Eclair dans un torrent de montagne,

Bleu

Menthe sauvage en bouquets d’arômes

Sachet de lavande sous les draps de coton

Comptine enfantine que dansent trois lutins,

Bleu.

AD - 1993 ev.

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Ecrit par Amorgen, a 11:31 dans la rubrique "Poésies profanes".


Vendredi (20/06/03)

Arène

 

Comme dans une arène sans spectateurs

Fouettés par les vents scintillants du désir,

Nos lèvres se cherchent en baisers carnivores, oniriques fleurs

Qui croissent et décroissent sans jamais se flétrir.

Comme dans une forêt qui s’éveille doucement

Où les fées chantent et dansent sans paresse

Nos peaux se bâtissent un château de caresses

Fragile et souple comme la mue d’un serpent.

Comme dans une foule anonyme et cruelle

Où la peur se tapit dans les masques fardés,

Nos mains s’étreignent en pieuvres dentelles

Et la chair devient noyau d’éternité

Comme dans une arène quand le soleil va mourir

Où tes ongles, banderilles plantées dans mon corps

Redessinent sans pitié les chemins du plaisir,

Je crie ton nom dans le feu qui m’embrase alors.

Comme dans une arène sans spectateurs

Où la danse s’est close au rythme de nos cœurs,

Je t’observe sous le drap que je serre encore

Et ne voit que le visage d’une enfant qui dort.

 

AD - 1992 ev.

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Ecrit par Amorgen, a 17:00 dans la rubrique "Poésies profanes".


Les tentatives poétiques d'Amorgen Dubhart


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